Brève revue de Presse
Lundi matin. Je démarre la semaine par une pénible revue de presse. A la lecture des premiers articles, me vient rapidement un sentiment d'apathie, d'ennui et presque de dégoût. Je m'efforce cependant de continuer ma lecture en surmontant la fatigue qui m'envahit peu à peu. Comment les principaux médias français peuvent-ils susciter chez moi un tel désintéressement ?
Après une bonne demi heure d'une somnolente méditation, j'ai tout à coup l'impression d'avoir mis le doigt sur ce qui ne colle pas. Naviguer sur les pages internet des quotidiens français traditionnels me replonge au coeur du métro, où chaque matin, je suis confronté aux titres racolleurs des gratuits, aux lieux communs des usagers et aux inombrables fautes de français qui inondent de plus en plus notre environnement.
Je ne citerai aujourd'hui qu'un journaliste de libé qui, dans un article consacré à la violente manifestation d'un groupe d'ultra-gauche à Poitier, parle du "transfèrement" d'un prisonnier d'une prison à l'autre.
Ceci dit, là n'est pas l'essentiel du problème. Ce qui me choque le plus c'est cette volonté de la part des journalistes de s'abaisser en permanence au niveau du "français moyen". Comme si c'était un gage d'humanisme et comme si, au contraire, l'expression claire d'idées élevées, mûrement réfléchies et méthodiquement argumentées etait le gage d'une volonté élitiste.
Quelle logique y a-t-il à polémiquer vainement et de manière politiquement corecte sur l'affaire "Mittérand" ou "Polansky".
Pourquoi la plupart des journalistes s'en remettent-ils à l'avis des "français" ou à celui des célébrités qui prendraient parti.
Pourquoi si peu prennent-ils leurs responsabilités pour dire : C'est déguelasse ce qu'a fait Polansky, et surtout c'est condamnable. Pour dire qu'il existe une justice et qu'elle doit-être rendue quoi qu'en pensent les français et les stars qui semblent les représenter. Maintenir des relations avec des mineurs est puni par la loi. Que Polansky soit donc puni. Sauf s'il existe un délai de prescription. Dans ce cas qu'on lui foute la paix et qu'on s'interroge sur notre code civil. Mais intelligeament, sans préciptiation ni émotions liées au caractère sensationnel de telle ou telle affaire.
Il en va de même pour Mitterand. Prouvons donc d'abord que les prostitués auquel il a eu recours étaient mineurs. Tant que cela n'est pas fait, foutons lui aussi la paix.
Les articles se suivent : Sarkozy Jr. parachuté à la présidence d'un grand groupe de gestion urbaine. David Douillet candidat UMP... Voilà le visage qu'elle à la politique française. Une mascarade orchestrée par des pantins asservis au mythe du profit. Un piètre spectacle ponctué de oh ! et de ah ! collectifs. C'est décadent.
C'est du plus profond du coeur que j'en appelle donc à prendre conscience du besoin urgent de politiquement incorrect comme de réflexions critiques et réfléchies.
Le modèle franchouillard abreuvé de TF1 et autres conneries ne dois pas être sacralisé. Quand on est con on est con.
Or même un con a voix au chapitre, c'est le principe de la démocratie. Luttons donc pour l'élévation intellectuelle et non pour ce conformisme puant. C'est ce qui c'est appelé l'émancipation de l'individu par la culture.
Elle peut trembler la douce France, à l'idée que la grande masse qui la compose redécouvre un jour ce que veut dire esprit critique et faculté de penser. Et par là-même le libre-arbitre, si proche de l'auto-détermination.
Nico
Après une bonne demi heure d'une somnolente méditation, j'ai tout à coup l'impression d'avoir mis le doigt sur ce qui ne colle pas. Naviguer sur les pages internet des quotidiens français traditionnels me replonge au coeur du métro, où chaque matin, je suis confronté aux titres racolleurs des gratuits, aux lieux communs des usagers et aux inombrables fautes de français qui inondent de plus en plus notre environnement.
Je ne citerai aujourd'hui qu'un journaliste de libé qui, dans un article consacré à la violente manifestation d'un groupe d'ultra-gauche à Poitier, parle du "transfèrement" d'un prisonnier d'une prison à l'autre.
Ceci dit, là n'est pas l'essentiel du problème. Ce qui me choque le plus c'est cette volonté de la part des journalistes de s'abaisser en permanence au niveau du "français moyen". Comme si c'était un gage d'humanisme et comme si, au contraire, l'expression claire d'idées élevées, mûrement réfléchies et méthodiquement argumentées etait le gage d'une volonté élitiste.
Quelle logique y a-t-il à polémiquer vainement et de manière politiquement corecte sur l'affaire "Mittérand" ou "Polansky".
Pourquoi la plupart des journalistes s'en remettent-ils à l'avis des "français" ou à celui des célébrités qui prendraient parti.
Pourquoi si peu prennent-ils leurs responsabilités pour dire : C'est déguelasse ce qu'a fait Polansky, et surtout c'est condamnable. Pour dire qu'il existe une justice et qu'elle doit-être rendue quoi qu'en pensent les français et les stars qui semblent les représenter. Maintenir des relations avec des mineurs est puni par la loi. Que Polansky soit donc puni. Sauf s'il existe un délai de prescription. Dans ce cas qu'on lui foute la paix et qu'on s'interroge sur notre code civil. Mais intelligeament, sans préciptiation ni émotions liées au caractère sensationnel de telle ou telle affaire.
Il en va de même pour Mitterand. Prouvons donc d'abord que les prostitués auquel il a eu recours étaient mineurs. Tant que cela n'est pas fait, foutons lui aussi la paix.
Les articles se suivent : Sarkozy Jr. parachuté à la présidence d'un grand groupe de gestion urbaine. David Douillet candidat UMP... Voilà le visage qu'elle à la politique française. Une mascarade orchestrée par des pantins asservis au mythe du profit. Un piètre spectacle ponctué de oh ! et de ah ! collectifs. C'est décadent.
C'est du plus profond du coeur que j'en appelle donc à prendre conscience du besoin urgent de politiquement incorrect comme de réflexions critiques et réfléchies.
Le modèle franchouillard abreuvé de TF1 et autres conneries ne dois pas être sacralisé. Quand on est con on est con.
Or même un con a voix au chapitre, c'est le principe de la démocratie. Luttons donc pour l'élévation intellectuelle et non pour ce conformisme puant. C'est ce qui c'est appelé l'émancipation de l'individu par la culture.
Elle peut trembler la douce France, à l'idée que la grande masse qui la compose redécouvre un jour ce que veut dire esprit critique et faculté de penser. Et par là-même le libre-arbitre, si proche de l'auto-détermination.
Nico